jeudi 20 février 2014

La soirée du 31 janvier 2014





La photo prise par A. Muco (photographe et co-réalisateur du documentaire « INTORE ») lors de la projection du 17 janvier 2014 suffit pour dévoiler l’envie dévorateur et farouche qui se cache derrière chaque regard de ceux qui sont déjà tombés amoureux du 7 ème Art. Après le film « Dictateur », c’était, pour clôturer la programmation mensuelle, le tour du film « Un jour sans fin » du réalisateur américain Harold Ramis. Comme à l’accoutumée, plus de 30 jeunes étaient au rendez-vous. Dans la capitale, la soirée du 31 janvier était trop surchargée. Tenez ! A l’IFB –concert de Kami Music avec la célèbre chanson « SAMANDARI » ; à l’Odéon Palace- la fameuse rencontre vibrante des jeunes talentueux communément baptisée « Campus Vibe » ; au Palais des Art…pour être au CEBULAC, il fallait être un vrai cinéphile. A notre surprise, la salle était toujours peuplée. Les jeunes étaient encore là. Quelle passion !!! Ceci est une preuve incontestable que la culture cinématographique est une vraie réalité au pays natal de NGABO (réalisateur du premier vrai long-métrage burundais « Gito, l’ingrat »). Le 31 janvier, le climat avait multiplié sa gentillesse. Il faisait beau dehors. Au moment où les ombres de la tendre soirée s’imposaient lentement ; à l’intérieur de la salle de projection, l’écran géant illuminé captivait les regards affamés. 3 animateurs attendaient comme d’habitude pour déclencher le débat. Il s’agissait de Protais, Aristide et Pacifique. Une salutation chaleureuse lancée par le Président du cinéclub l’Art. nday’ezec a ouvert la séance de projection. Dans la salle, on pouvait constater pour la première fois la présence du lauréat du prix Michel Kayoya édition 2013, M. ARMEL qui est aussi un vrai cinéphile et un cinéaste en devenir. Un monsieur calme avec ses deux béquilles était assis au deuxième rang. Quand il a parlé après l’analyse filmique donnée par les animateurs, tout le monde l’écoutait attentivement. Il a dit des choses incroyables. Pendant quelques minutes, il a dévoilé le secret du réalisateur Ramis. Sans blague, après l’avoir écouté, presque tout le monde avait l’envie de réaliser son propre film. C’est après qu’on a découvert que c’était Monsieur Georges, un cinéphile plein de projets cinématographiques. Ses propos étaient profondément riches. L’acteur Jean Richard NIYONGABO était lui aussi dans la salle. Il n’a pas hésité à nous faire part de son avis sur le film du jour. J.Richard alias TUGURU est un acteur de carrière (13-15 courts métrages et 2 longs métrages) et scénariste. Bientôt il sera réalisateur de : « le CONTRE-TEMPS ». Vous pouvez donc vous donner l’idée de son intervention dans un cinéclub en pleine expansion à Buja. Le débat était très intense. Il fallait que le président dise : on arrête ici, il est déjà 20h 15… pour que les gens se rappellent qu’elles doivent rentrer à la maison. Même si on voulait rester, on ne pouvait pas quand même dormir là-bas. Heureusement qu’il y a encore d’autres séances. Revenez donc ce vendredi le 21 février 2014 à 17h45, nous ferons de notre mieux pour que votre soif soit étanchée. Notre ambition !!! vive le cinéclub-Menya !!

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